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L’Accouchement Naturel Autonome vécu en couple

Surmonter ses peurs d’accoucher sans assistance

La peur est une émotion humaine naturelle destinée à nous protéger des dangers. J’ai toujours appris à mes tout jeunes enfants à avoir peur de certains dangers, afin d’éviter au maximum les accidents. Par exemple, lorsque je faisais cuire du pain, je leur montrais combien la sensation de chaleur dégagée par le four était désagréable et potentiellement dangereuse pour leurs petites mains. Mon but était de leur enseigner à ne pas toucher le four lorsqu’il était brûlant.

Personnellement, je suis à la fois aventurière et prudente. J’ai conscience que les choses nouvelles nécessitent un apprentissage qui permet de surmonter les appréhensions de la nouveauté. Par exemple, quand on ne sait pas encore conduire une voiture, on peut avoir peur et c’est une bonne chose d’un côté, pour éviter de mettre en danger sa vie et celle des autres. Pour dépasser ces peurs, il faut avancer par étapes et pratiquer ce que dans l’éducation de mes enfants je nommais : « la méthode des petits succès successifs ». Ainsi, pour revenir à l’exemple de la voiture, on va d’abord apprendre à manœuvrer une voiture sur une place de parking, puis à conduire sur des petites routes peu fréquentées en étant accompagné(e) par une personne expérimentée et pratiquer ensuite de plus en plus, toujours en étant accompagné(e). Un jour viendra où conduire sera devenu un automatisme et où nos peurs d’autrefois nous feront sourire…

Mon deuxième garçon, Denis, est pilote de petits avions monomoteurs. Personnellement, cela me ferait très peur de conduire ces petits avions et c’est une bonne chose en soi, car je n’en suis pas capable. Le jour où Denis m’a fait faire un tour dans le petit avion deux places qu’il avait construit de ses mains, cela me faisait peur l’instabilité apparente de l’avion qui conduit à beaucoup plus de mouvements que dans un avion de ligne, même en cas de turbulences. Denis lui-même à dû dépasser ses propres peurs. À l’âge de dix ans, il était paniqué de monter dans un avion. Nous devions absolument quitter l’Australie et nous avions prévu un vol pour la Nouvelle-Calédonie. Mais Denis pleurait à l’aéroport, traumatisé de monter dans l’avion. Puis, à l’age de treize ans, lors d’un vol court entre deux villes de Bolivie (Santa Cruz et La Paz), il m’a lui-même dit : « Maman, comment puis-je avoir envie de devenir pilote, alors que j’ai tellement peur pendant les vols ? ». Aujourd’hui Denis est âgé de vingt-sept ans. Peu à peu, il a surmonté ses peurs pour devenir capable de réaliser ses rêves. Il a passé le brevet de pilote d’avions monomoteurs en Bolivie, puis au Canada. Puis il cumulé suffisamment d’heures de vol pour obtenir le brevet de pilote commercial d’avions monomoteurs. Denis n’a plus peur de voler dans les airs ni même de conduire un avion, mais il reste mesuré et prudent à chaque vol, car il a bien sûr conscience, comme nous tous, des risques encourus qui sont réels et potentiellement fatals.

Assumer la pleine responsabilité de la naissance de son enfant suppose d’être parvenue à surmonter ses peurs : peur que l’accouchement se passe mal, peur de ne pas y arriver, peur des douleurs de l’enfantement, peur des complications éventuelles. Au départ, l’inconnu fait peur et c’est vrai pour tout dans la vie. Quand on fait quelque chose pour la première fois, on doit toujours surmonter ses appréhensions et ses angoisses. Les premières fois sont les plus difficiles, celles qui nous demandent de nous dépasser. Si l’on devient maman, il y aura la première fois que l’on va accoucher. Quand on ne connaît pas encore le phénomène de l’accouchement dans son propre corps, on peut se retrouver envahie par toutes sortes d’angoisses. Que faire alors ?

La première chose, c’est de calmer son mental et de revenir au corps, car au final, c’est lui qui va accoucher. Apprendre à écouter son corps et suivre ce qu’il nous demande est fondamental pour que l’accouchement, mais aussi et d’abord la grossesse, se passent bien.

La deuxième chose, c’est de briser les peurs en revenant à l’amour qu’on ressent déjà pour l’enfant qu’on a le privilège de porter en soi. La peur et l’amour sont deux forces antagonistes. Plus on revient à l’amour, plus les peurs s’évanouissent un peu comme la neige fond au soleil.

La troisième chose c’est de visualiser ce que l’on veut en terme d’accouchement. Il est fondamental de focaliser son esprit sur ce que l’on désire vivre, plutôt que sur toutes les catastrophes qui pourraient se produire dans le pire des cas. À quoi bon fixer son imagination sur toutes les choses horribles qui pourraient se passer ? Quand on sait que, par loi d’attraction, les pensées créent la réalité, il est hautement préférable de fixer son imagination sur la beauté et la magie de la naissance, sur le miracle qui va se produire le jour où le bébé va apparaître aux yeux de tous.

La quatrième chose c’est de revenir au présent et à la réalité. Imaginer un bel accouchement idéal ne suffit pas pour qu’il se passe bien. Ce serait trop facile et cela se saurait. Comme toutes choses dans la vie, un accouchement doit se préparer à tous les niveaux : physique, énergétique, émotionnel et spirituel. Dans notre livre, nous parlons des semences de l’accouchement. Dans la vie, on récolte toujours à la mesure de ce que l’on a semé. C’est une loi de l’univers, et un accouchement, c’est un peu comme un examen. La meilleure recette pour réussir son baccalauréat, c’est avant tout d’avoir bien appris et compris ses leçons. Ensuite, il faut tout faire pour arriver en pleine forme et reposé(e) le jour de l’examen. Ce n’est pas l’élève qui angoisse à mort qui va décrocher la mention très bien. C’est celui qui a travaillé toute l’année et qui arrive en pleine possession de ses moyens, donc confiant, détendu, paisible et reposé le jour J. Il en va de même pour un accouchement. Plutôt que de gaspiller sa précieuse énergie en des angoisses inutiles, il est bien plus profitable et productif de préparer son corps au phénomène physiologique qui l’attend.

La cinquième chose, c’est de demander à la vie de mettre sur notre chemin tout ce dont nous aurons besoin pour que cela se passe bien : rencontrer la bonne personne au bon moment, lire tel livre qui va nous inspirer, avoir telle idée géniale qui va nous libérer de telle angoisse. Ensuite, il est fondamental de lâcher prise et faire confiance à la vie qui est là pour nous accompagner et nous guider d’une manière parfaite.


En conclusion, la vie est un ensemble d’expériences pour nous proposer de grandir, de devenir de plus en plus la meilleure version de nous-mêmes, d’être de plus en plus capables et compétents dans les domaines dans lesquels nous sentons l’appel de nous diriger. Cependant, cela suppose de dépasser une à une chacune de nos peurs, d’avoir le courage d’avancer malgré ces peurs, prudemment, à notre rythme, selon notre ressenti. C’est la recette pour en ressortir grandis et parfois même surpris de nous-mêmes, d’y être parvenus et tellement heureux de l’avoir fait.


Cet article a été écrit par Claire Loiseleur qui est co-auteure du livre:

L'accouchement Naturel Autonome Vécu En Couple

L’ACCOUCHEMENT NATUREL AUTONOME VÉCU EN COUPLE

Notre chemin pour accueillir onze enfants dans la Paix, la Respect et l’Amour


Jaune Livre Accouchement

« Offrir à mon bébé une naissance avec tout le Respect et l’Amour qu’il mérite…

et construire ainsi dans son subconscient

une empreinte positive de confiance en soi et en la vie

qu’il gardera ancrée en lui pour toujours… »


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