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L’Accouchement Naturel Autonome vécu en couple

Pourquoi devenir autonome pour accoucher ?

Dans les pays développés, l’accouchement est considéré comme un acte relevant du corps médical et l’assistance médicale au moment de la naissance d’un enfant est devenue la norme. Ainsi, choisir de se diriger vers l’Accouchement Naturel Autonome demande d’être habitée par une détermination sans faille. Notre motivation interne doit nous paraître de loin très supérieure aux bénéfices présentés de l’accouchement médicalement assisté, tels que le confort de n’avoir rien à faire, car les autres vont s’occuper de tout ou la facilité du remboursement des frais engagés à 100% par les assurances maladie par exemple.

Voici les raisons qui m’ont poussée à choisir l’Accouchement Naturel Autonome pour la naissance de mes onze enfants.


1 – Le respect

En accouchant au cœur de l’intimité conjugale, au rythme du processus tel qu’il se présentait et sans jamais rien forcer, j’ai préservé l’intégrité de mon corps et de mes organes. J’ai mis au monde onze enfants en vingt ans, et je suis bien contente que mon corps soit resté intact. Mon ventre et mon périnée sont en parfait état, n’ayant jamais été déchirés, ni découpés, ni recousus. Je ne connais que de nom ces mots pêle-mêle qui me font froid dans le dos : monitoring, ocytocine, épisiotomie, forceps, césarienne, percer la poche des eaux, péridurale, pieds dans les étriers, table d’accouchement, bloc opératoire, salle de travail, traumatismes, toucher vaginal, gestes iatrogènes, doléances,…

Étant donné que mon corps avait été pleinement respecté, je récupérais rapidement mes énergies après la naissance, afin d’être de nouveau opérationnelle pour assumer ma grosse famille.

Par ailleurs, il était fondamental pour nous d’offrir à nos enfants une naissance avec tout le respect qu’ils méritent. Le moment de la naissance est un instant où le nouveau-né se sent extrêmement vulnérable et totalement à la merci de son environnement extérieur. Sensibles à la vie en général, et aux bébés en particulier, nous nous sommes laissés guider par notre instinct de parents, en étant capables de nous mettre à la place de notre bébé pour ressentir ce qu’il ressentait et imaginer ce que cela nous ferait si nous étions à sa place.

De cette façon, le bébé arrive généralement en dormant (voir la vidéo de l’article Bébé pleinement respecté à la naissance arrive en dormant sur le sujet). Si on le respecte vraiment, il continue de dormir et se réveille tranquillement quelques minutes ou dizaines de minutes après son arrivée.

La preuve que le bébé est vraiment respecté, c’est qu’il reste calme et tranquille. Il faut bien comprendre que s’il pleure, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas, quelque chose qui lui fait mal ou peur. S’il est traité avec tout le respect qu’il mérite, le nouveau-né ne fait pas de bruit. Cela imprime dans son subconscient l’empreinte que notre monde est un endroit accueillant et respectueux, dans lequel il est le bienvenu.


2 – La tranquillité.

En accouchant au cœur de l’intimité conjugale, j’ai choisi de me mettre dans une ambiance sereine et tranquille, sans aucun stress extérieur. L’accouchement est un effort physique intense pour le corps, que certains comparent à un marathon. En étant chez moi, dans mon intimité, j’ai pu garder mes énergies pour parvenir à surmonter cet effort, et ce, quelles que soient les circonstances et quel que soit mon âge. Il est bien connu que toute forme de stress, qu’il soit physique, émotionnel ou environnemental provoque une perte nette d’énergie. Toutes les perturbations conduisent à perdre ses moyens. Au contraire, un contexte naturel et paisible permet de vivre pleinement, d’aller au bout de ses limites, d’épanouir son pouvoir personnel.

Par ailleurs, en restant chez nous, nous avions le contrôle total sur les conditions de la naissance. Conscients que le bébé qui allait venir à ce monde était sensible, fragile et vulnérable, nous faisions tout ce qui était en notre possible pour créer un contexte paisible et tranquille : lumière douce et tamisée, des parents qui chuchotent, des gestes lents et délicats envers le nouveau-né, pas de bruits, pas de cris, pas de pleurs, pas d’excitation, pas de stress, pas de traumatisme.

Pour éviter de perturber mes bébés, je ne les ai jamais pesés ni mesurés le jour de leur naissance, ni même dans les jours ou semaines qui ont suivi. À quoi bon ces chiffres qui viennent là seulement pour rassurer le mental potentiellement angoissé de la « grande personne » que nous sommes devenus ?

Pour nous, l’essentiel, c’était avant tout de veiller à ce que nos bébés se sentent bien dans leur petit corps. Ainsi, il était pour moi de loin beaucoup plus important de les allaiter, de les toucher, de les caresser, de les porter, de les masser, d’étirer leurs membres engourdis, d’éviter à tout prix qu’ils ne pleurent, plutôt que de savoir combien ils pesaient ou mesuraient….


3 La liberté

En accouchant au cœur de l’intimité conjugale, je me retrouvais totalement libre de mener mon accouchement comme j’en avais envie. Je me sentais libre des mouvements de mon corps, libre de la position que j’avais envie d’adopter. Je n’avais pas besoin de négocier quoi que ce soit avec qui que ce soit. La question ne se posait même pas. Si j’avais envie de m’allonger, je le faisais. Si les douleurs me faisaient me redresser, je me dirigeais dans la position que demandait mon corps tout simplement. Si j’avais soif, je buvais. Si j’avais envie de sortir, je sortais. Si je voulais marcher, je marchais. Personne n’était là pour me dire ce que j’avais à faire.

Christophe à mes côtés était présent et tâchait de répondre à mes demandes. Il me massait dans le dos là où cela faisait mal, il respirait avec moi pour m’aider à me détendre entre deux contractions, il m’apportait un verre d’eau si j’avais soif.


4 – Le dépassement de soi

Chaque accouchement fut pour moi un défi, un effort intense, auquel je me suis préparée pendant les mois de la grossesse, de la même façon qu’un sportif se prépare pour une épreuve à venir.

Je savais que le déroulement de l’accouchement dépendait de moi et de moi seulement. Donc, je faisais tout ce qui me paraissait bénéfique : détoxifier mon corps, avoir un style de vie sain et une alimentation équilibrée, bien me reposer avant le jour J, préparer ce qu’il fallait pour les autres enfants (par exemple avoir acheté de la nourriture toute prête pour qu’ils puissent manger facilement le jour où je ne pourrai pas cuisiner, étant mobilisée par la naissance).

Chaque naissance m’a poussée au bout de mes limites et de mes forces. À la fin du parcours, je me sentais épuisée, vidée, mais à la fois heureuse d’y être parvenue et comblée par la vue de mon nouveau-né tellement mignon et tellement paisible.


5 – L’amour

Un enfant est la manifestation directe de l’acte d’amour qui a conduit ses parents à unir leurs corps. Lorsque la naissance se déroule au cœur de l’intimité conjugale, l’accouchement devient le prolongement direct de l’énergie d’amour de la conception du bébé. Ainsi, l’intimité conjugale nous a paru être le contexte d’accueil idéal pour chacun de nos enfants.

Une naissance vécue en couple demande à l’homme d’assumer jusqu’au bout son rôle d’amant de la femme qu’il a choisie comme mère de ses enfants. Sa véritable place est d’accompagner sa partenaire dans l’effort intense qui lui est demandé par la vie pour mettre au monde leur enfant commun. Vivre les naissances au cœur de l’intimité conjugale renforce le lien d’amour qui unit le père et la mère du bébé. Les conjoints sont amenés à collaborer pour relever ce défi qui se présente à eux. Ils auront alors de la reconnaissance l’un pour l’autre d’être parvenus ensemble à offrir à leur bébé une naissance avec tout le respect et l’amour qu’il mérite.

Par ailleurs, si nous avons choisi l’Accouchement Naturel Autonome, c’est avant tout par amour pour notre bébé. C’est notre amour de parents qui nous a poussés à offrir à ce bébé des conditions propices, douces, chaleureuses et accueillantes le jour où il apparaîtrait au grand jour en sortant de mon corps.


En conclusion, choisir l’Accouchement Naturel Autonome, c’est rester libre et maître des circonstances, afin de vivre à sa manière cet évènement merveilleux. C’est se donner la liberté de vivre la naissance de son enfant dans un environnement familier et propice à l’aboutissement de son projet de naissance. C’est un cadeau offert à l’enfant, qui est pleinement respecté, et peut ainsi commencer, dès le premier jour de sa vie, à construire en lui-même une bonne confiance en soi et en la vie, ce qui lui donnera une base solide pour avancer dans la vie plus tard.

Vivre la naissance dans l’intimité conjugale, c’est vivre dans un contexte favorable à la paix, et donc à l’amour, la venue au monde d’un nouvel être humain.

Vivre naturellement et paisiblement la naissance, c’est finalement se donner le droit et le pouvoir de garder de cet évènement inoubliable un souvenir heureux.


Cet article a été écrit par Claire Loiseleur qui est co-auteure du livre:

L'accouchement Naturel Autonome Vécu En Couple

L’ACCOUCHEMENT NATUREL AUTONOME VÉCU EN COUPLE

Notre chemin pour accueillir onze enfants dans la Paix, la Respect et l’Amour


Jaune Livre Accouchement

« Offrir à mon bébé une naissance avec tout le Respect et l’Amour qu’il mérite…

et construire ainsi dans son subconscient

une empreinte positive de confiance en soi et en la vie

qu’il gardera ancrée en lui pour toujours… »


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