Comment limiter les douleurs de l’enfantement

À une époque où l’anesthésie péridurale est presque devenue la norme, certaines femmes prennent conscience des avantages d’un accouchement sans péridurale.

Par contre, et c’est ce qui peut faire peur à certaines à juste titre, quand on ne fait pas appel à la « facilité » de la péridurale, on se retrouve face au phénomène naturel de l’accouchement, qui peut être potentiellement douloureux. Que peut-on faire pendant la grossesse pour que ces douleurs soient le moins fortes possible le jour J ?

D’après mon expérience, il existe quatre façons qui peuvent permettre de diminuer les douleurs. Il s’agit pour moi de :

1 – la détoxification

2 – l’assouplissement du bassin

3 – le contact avec la nature

4 – la sérénité.

1- La détoxification.

Accoucher, cela signifie permettre au bébé de sortir de l’utérus. Pour cela, il est nécessaire que le col de l’utérus s’efface, puis s’ouvre. Or, tous les tissus de notre corps en général et ceux du périnée en particulier, fonctionnent beaucoup mieux lorsqu’ils sont peu chargés de toxines. Il s’agit donc de chercher à limiter l’intoxication du corps et de permettre sa détoxification. Pour employer un langage un tout petit peu plus simple, il s’agit que le corps soit bien propre à l’intérieur, là où cela ne se voit pas vraiment. Pour cela, il est à la fois nécessaire de le salir le moins possible et de le nettoyer le plus possible.

Pour limiter l’intoxication du corps, il est important de chercher à limiter autant que possible les pollutions en tout genre (air, eau, ondes électromagnétiques, alimentation…) ainsi que les sources de stress (bruits, émotions de peurs et d’angoisses, relations compliquées, emploi du temps surchargé…)

Pour permettre la détoxification, voici quelques moyens que j’ai moi-même utilisés, notamment lorsque j’étais enceinte :

• Argile. Cataplasmes sur le ventre et ingestion en petite quantité.

• Aloe vera, quand j’en disposais, en externe ou en interne.

• Une alimentation la plus saine possible, avec des phases de jeûne suffisantes pour permettre le nettoyage de l’organisme.

Il existe bien entendu beaucoup d’autres moyens, notamment des plantes dépuratives. L’important, c’est de bien comprendre que, plus le corps est propre et dépourvu de toxines, plus il peut fonctionner facilement, et par conséquent, moins on souffre le jour de l’accouchement. Ensuite, chacune est responsable de son propre corps et peut tenter de faire ce qui est en son possible pour aller vers l’assainissement de son organisme, ce qui sera très favorable à un accouchement à la fois facile et sans douleur.

2 – L’assouplissement du bassin.

Pour faciliter l’accouchement, il est souhaitable de travailler l’articulation du bassin, afin de la rendre suffisamment souple le jour où l’enfant va sortir. Pour cela, il est possible de marcher tant que cela n’est pas trop inconfortable et d’adopter la position accroupie autant que possible. Certains exercices de yoga sont aussi très favorables. J’en décris quelques-uns dans le livre que nous avons écrit.

Étant donné que j’ai toujours accouché sans assistance médicale, j’ai pu choisir les positions de mon corps le jour de l’accouchement, que ce soit pendant ou même avant l’arrivée du bébé. J’ai toujours suivi le ressenti de mon corps, qui demandait la position verticale au moment de l’expulsion du bébé. Pour la plupart de mes bébés, j’étais debout, les genoux légèrement pliés. Pour certains d’entre eux, j’étais assise sur un support. Je n’ai jamais accouché allongée les jambes en l’air, dans une position qui me paraît anti-physiologique au possible.

3 – Le contact avec la nature.

La nature remplit le corps d’énergies positives et détend le système nerveux, ce qui ne peut être que bénéfique pour diminuer les désagréments pendant la grossesse et les douleurs le jour de l’accouchement. Selon les conditions dans lesquelles on vit, selon le climat et selon la saison, voici quelques idées simples pour se rapprocher de la nature et bénéficier de sa bonne énergie : s’exposer aux rayons du soleil lorsqu’ils sont nourrissants, respirer du bon air pur dans un parc ou une forêt, au bord de la mer ou en montagne, se promener dans un espace naturel, marcher pieds nus dans l’herbe, se baigner dans une étendue d’eau. L’important, c’est de ressentir qu’à chaque fois que l’on est dehors dans un espace détendant et naturel, on remplit son organisme de bonnes vibrations que certains appellent les ions négatifs.

4 -La sérénité.

Le stress et les angoisses génèrent dans tout l’organisme des toxines nuisibles qui sont source de déséquilibres, de tensions et de blocages. Pour qu’une naissance se passe de façon fluide, il est fondamental de reprendre confiance en soi et en son corps, et de se sentir sereine et heureuse. Il est nécessaire d’apprendre à calmer son mental, afin d’éviter qu’il ne s’égare dans des choses irréelles, notamment un futur que l’on pourrait imaginer terrible, alors que tous les scénarios sont encore possibles. L’important, c’est de revenir à l’essentiel, c’est-à-dire à ce bébé que l’on porte en soi. Penser à lui, lui parler. Se sentir heureuse de le porter en soi et de savoir que bientôt on pourra le voir et le cajoler. Avoir confiance en son bébé. L’aimer même si on en peut pas encore le voir, et par amour pour lui, arrêter d’angoisser. Écouter son bébé nous dire:

« Maman je t’aime. Tout va bien pour le moment et tout va bien se passer le jour de mon arrivée. Ça ne sert à rien de t’inquiéter, à quoi bon ? Repose-toi, sois tranquille. Fais le nécessaire pour te sentir bien maintenant et aie confiance en l’avenir. Je viendrai à mon heure et à ma façon, n’aie aucun doute là-dessus. Tiens-toi prête à m’accueillir. Fais le nécessaire et lâche prise sur ce qui ne t’appartient pas. Je t’aime maman et à très bientôt. »

Cet article a été écrit par Claire Loiseleur qui est co-auteure du livre:

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