Parto fisiológico : el niño llega en su momento

Lorsqu’arrive la fin de la grossesse, le bébé se fait de plus en plus pesant pour la femme enceinte et on se demande chaque jour quand il va pointer son nez dehors. Cependant, à moins de connaître par des voies spirituelles la date exacte de la naissance, c’est à tout moment que l’enfant peut décider de venir. On peut se retrouver impatient que la naissance se produise pour diverses raisons : inconfort de la femme enceinte en fin de grossesse rendant les mouvements difficiles, notamment lorsque le bébé devient lourd, hâte de voir la petite merveille et de la montrer à son entourage, envie de materner. Il est aussi possible qu’au contraire, on ne se sente pas pressé, pas encore prêt à accueillir si vite le bébé, ayant le désir de finir certaines choses avant la naissance (tricot, préparation de la chambre du bébé, travail manuel ou intellectuel en cours), ayant la conscience qu’après la naissance, les nuits seront entrecoupées et les journées sollicitées, ou encore ayant une certaine appréhension de l’accouchement qui approche.

Malgré cela, et quoi qu’il en soit, nous avons compris que la date de la naissance de l’enfant est, en fait, déjà inscrite dans le grand calendrier cosmique. L’enfant viendra à son heure, que cela nous paraisse précipité ou tardif. Il convient donc pour la maman de se tenir prête à chaque instant, tout en gardant la patience d’attendre encore un peu chaque jour, ce qui est un art délicat !

Parfois on lit dans les témoignages qu’il existerait des moyens pour accélérer la venue de l’enfant de façon naturelle, comme par exemple de beaucoup marcher ou de faire l’amour. Personnellement, j’ai expérimenté dans mon corps que l’effort physique prolongé ou la présence de sperme dans le vagin en fin de grossesse provoquent effectivement beaucoup de contractions. Par contre, ces contractions ne déclenchent pas l’accouchement en soi et elles ne le rendent pas moins douloureux, bien au contraire !! Ayant vécu de nombreux accouchements, je me suis rendu compte finalement que plus j’avais de contractions en fin de grossesses, plus l’accouchement était difficile et douloureux, et au contraire, moins j’avais de contractions en fin de grossesse, plus l’accouchement était facile et rapide. J’en ai déduit pour moi-même que j’avais grand intérêt à me détendre au maximum en fin de grossesse. Même si je me détends au maximum et que je tâche d’avoir le moins de contractions possible, le bébé finit toujours par venir et c’est lui finalement qui décide la date et l’heure de son arrivée…

Pour celles qui connaissent un petit peu l’astrologie, elles savent même que ces données sont en lien avec le caractère de l’enfant. Donc, pour que tout se passe au mieux, le plus sage me paraît être de lâcher-prise, apprécier le temps de fin de grossesse, en profiter si on peut pour bien s’occuper de soi, s’adonner à des activités tranquilles qui nous plaisent telles que la lecture, l’écriture, le tricot, le dessin, la peinture, l’artisanat et garder confiance en la vie.

Si ton bébé est encore en toi, sache seulement qu’il attend son heure pour pointer son nez. Quoi qu’il arrive, il finira par venir à son heure et à sa façon….

Lorsque nous attendions notre deuxième enfant, nous nous trouvions au Cameroun. Nous recherchions de l’assistance pour une naissance que nous désirions vivre à domicile. Or, les sages-femmes n’exerçaient que dans les dispensaires. C’est pourquoi, nous nous sommes retournés vers les accoucheurs traditionnels. Nous avons trouvé un homme qui accompagne des accouchements depuis une vingtaine d’années. Il ne parlait pas français et nous ne parlions pas foulfouldé. Nous communiquions donc par personne interposée. Trois mois avant la naissance, il nous dit qu’il est capable de « lire dans les étoiles », sa mère l’ayant mis au monde « sous les étoiles », à ciel ouvert. En d’autres mots, il est médium, avec un don de communication avec l’au­-delà. Il nous dit qu’il est capable de nous prédire la date exacte de la naissance de notre enfant. Christophe est à la fois intéressé et curieux par cela. Il suit le médium et se dirige avec lui dans sa maison. Là, à même le sol, sur du sable, le médium dessine un quadrillage. Il prend trois petits bouts de bâtons qu’il jette et qui tombent sur ce quadrillage. Il renouvelle trois fois ce jet de bâtonnets. À chaque jet, Christophe a l’impression que ce médium interprète la position dans laquelle sont tombés les bâtonnets dans le quadrillage. Quelques minutes plus tard, l’interprète communique la conclusion du médium : « l’enfant va naître trois jours après la lune noire », c’est-à-dire trois jours après la Nouvelle Lune. Les mois passent.

Trois jours après la Nouvelle Lune du mois d’avril, je suis réveillée par des contractions et des pertes de glaire et de sang. À sept heures du matin, nous faisons venir l’accoucheur et une amie pour la traduction. Les heures passent, l’enfant n’arrive pas. Nos deux amis africains sont paisibles. Ils nous disent tranquillement : « L’ENFANT ATTEND SON HEURE ».

L’enfant arrive à quinze heures, « à son heure », en dormant profondément après douze heures de contractions qui me laissent épuisée… La date prédite par l’accoucheur trois mois auparavant était parfaitement juste ! Ainsi, c’est en Afrique que nous avons rencontré des personnes qui, ayant beaucoup d’expérience avec la vie et les naissances, ont compris qu’un accouchement se passe un jour et à une heure « choisis » par l’enfant lui-même et « orchestrés » par l’Univers…

Este artículo ha sido escrito por Claire Loiseleur, madre de once hijos todos nacidos en la intimidad conyugal por elección de ofrecer a nuestros bebés un nacimiento con todo el respeto y el amor que se merecen y coautora del libro:

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